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Zani

C'est à l’âge de 42 ans, que Zani décide d’exercer ce métier passion. Avant cela ? Disons qu'il a passé les vingt années précédentes à parcourir le monde et à se nourrir de belles rencontres. Ici, là-bas, et surtout ailleurs… 

 

Ses pièces sont le plus souvent de terre et d'émaux. Au fil des années, la céramique a en effet pris progressivement le pas sur d'autres média tels que le bois, le fer et la pierre. C'est l'infinité des possibles qu'elle offre qui explique cette évolution. Peut être aussi car la céramique est sans doute la seule discipline alliant les quatre éléments : la terre que l’on pétrit, l’eau qui l’attendrit, l’air qui la sèche, et le feu qui la cuit. 

Ses sculptures sont généralement abstraites mais cependant évocatrices des valeurs auxquelles il croit : la tolérance, la paix et l’amour. Le tout relevé d’un petit grain de folie et un zeste d’impertinence ! Une fois cuites et émaillées, ses pièces sont le plus souvent soclées sur des plaques d'acier, matière dont il apprécie tout particulièrement la sobriété et les infinies nuances anthracite. Elles se présentent alors à la verticale, telles des tableaux. 

Dans ce processus créatif, Zani tente de faire la part belle à la surprise et même à l’accident. N’étant pas le prisonnier d’intentions préalables conscientes, il essaie d’accueillir l’imprévu tel qu’il se manifeste et ce qui émerge se nourrit souvent bien plus que ce qui est planifié, ordonnancé, calculé et attendu. C’est aussi cette démarche qui lui permis de faire ses plus belles découvertes : ici, une surépaisseur d’émail, là une terre craquelée car ayant séché trop vite, une température de cuisson non standard.

Il n'est pas rare, qu'une fois achevée, une œuvre lui murmure à l'oreille un conseil, une leçon, une pensée. Ce n'est pas sa tête qui pense et ses mains qui exécutent. Ce sont ses mains qui pensent et son cœur qui écoute. Et ce qu’il entend, il le transcris avec des mots. 

Bienvenue donc dans son monde imaginaire où s'entremêlent rêves et matières. Le monde où il vit. Un monde où l’œuvre d’art devient le prétexte et le témoin d'une rencontre, votre rencontre, ici et maintenant. Et si vous décidiez, vous et lui, de ne retenir de l’art, non l’objet, mais un voyage, un voyage plutôt qu’une destination, un voyage que symboliserait une aile. Un voyage et un lien, aux allures d’apostrophe, qui nous relient désormais ? 

 Ne retenir de l’art que son aile et son apostrophe. 

 

  

 


 

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